Le Syndicat des surveillants et surveillants généraux, ainsi que la Fédération générale de l’enseignement secondaire, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), revendiquent la fermeture des établissements scolaires et la suspension des cours, en raison de la propagation du coronavirus. Le gouvernement, qui s’appuie sur les revendications des spécialistes, n’est pas du même avis.
Imed Ben Ibrahim, secrétaire général du Syndicat des surveillants et surveillants généraux, a expliqué, ce lundi 17 janvier 2022, lors d’une déclaration accordée à Mosaïque FM, que l’appel de son organisation intervient dans le but de garantir le principe d’égalité des chances en prévision des prochains examens nationaux.
Lassaâd Yacoubi, secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, a, pour sa part, évoqué, la semaine dernière, une «catastrophe épidémique» en milieu scolaire. Une déclaration à laquelle Rim Abdelmalek, professeure et spécialiste en maladies infectieuses, semble avoir indirectement répondu, ce lundi, sur les ondes de Shems FM, assurant qu’il n’y avait aucun catastrophe dans les établissements scolaires ni de raison pour fermer les écoles.
Abdelmalek a, par ailleurs, expliqué que le variant Omicron est différent des autres et qu’il n’est pas plus dangereux qu’eux.
Quoi qu’il en soit, le gouvernement s’est, en quelque sorte, tiré une balle dans le pied, en décrétant le couvre-feu. Si la situation épidémiologique est si dangereuse, alors il faudra également fermer les écoles, et si elle n’est pas le cas, alors le couvre-feu n’est pas justifié. Il faut simplement être cohérent et surtout arrêter de banaliser des décisions qui accablent la liberté de tout un peuple, pour une dizaine de décès par jour.
C. B. Y.
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