Le président de l’Ordre national des avocats de Tunisie (Onat), Brahim Bouderbala, enchaîne les déclarations médiatiques en ce début de semaine, pour commenter la fermeture du siège du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Après avoir exprimé son soutien envers le président de la république, Kaïs Saïed, il a indiqué, ce mardi 8 février 2022, que l’Onat revendique un changement de la composition du CSM, et pas sa suppression.
Intervenu sur Shems FM, l’avocat a expliqué qu’autour de la composition actuelle du Conseil supérieur de la magistrature, il existe des tiraillements, du moins entre l’Association des magistrats tunisiens (AMT) et le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT).
Brahim Bouderbala a, dans le même ordre d’idées, souligné que son organisation demande le choix de personnes qui se préoccupent de protéger l’institution judiciaire et qui prennent les bonnes décisions aux bons moments, sans se soucier des élections et des intérêts étroits, assurant qu’actuellement, il existe des influences et des pouvoirs partisans au sein du CSM.
Le bâtonnier des avocats a, par ailleurs, continué à défendre Kaïs Saïed, en s’attaquant à ses opposants, notamment, en les accusant de vouloir le diaboliser.
Concernant la plainte déposée par Mohamed Abbou contre le chef de l’Etat, suite à la fermeture du siège du CSM, Bouderbala a estimé que cet acte a été simplement motivé par les ambitions politiques du fondateur du Courant démocrate.
C. B. Y.
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