Selon l’économiste Moez Joudi, les négociateurs tunisiens doivent être forts et capables d’imposer certaines conditions au Fonds monétaire international (FMI), en plus d’être honnêtes et de clarifier les plans futurs complets que l’Etat compte adopter pour sauver le pays de la crise.
Intervenu, ce jeudi 21 avril 2022, sur les ondes de Shems FM, Joudi a, par ailleurs, estimé que le FMI sera cette fois plus ferme avec la Tunisie en raison de l’échec des négociations dans le passé, et qu’il n’a pas une confiance totale dans le gouvernement actuel, ce qu’il pousse à demander des garanties de sa part.
«Les réformes demandées à la Tunisie ne sont pas impossibles, mais le climat et la vision politique ne sont pas clairs», a-t-il également déclaré.
D’autre part, commentant la déclaration de la directrice générale du FMI (selon laquelle les négociations avec la Tunisie avancent), il a estimé qu’elle est a priori positive, mais qu’il ne faut pas non plus beaucoup s’y fier car «ces responsables ont leurs propres protocoles», et qu’ils font preuve parfois de diplomatie.
Et d’ajouter que ce qui est plus important que les déclarations c’est la signature et l’obtention effective par la Tunisie du prêt du FMI, rappelant que le Liban, qui était au bord de la faillite il y a quelques semaines, a récemment signé un programme de sauvetage avec l’institution internationale d’une valeur de 3 milliards de dollars.
C. B. Y
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