Suite à la violence exercée par les forces de l’ordre, ce vendredi 22 juillet 2022, à l’Av. Bourguiba de Tunis contre les manifestants opposés au référendum, le Parti des travailleurs a publié un communiqué pour condamner la «brutalisé de la police de Kaïs Saïed» et demander la libération des personnes arrêtées.
«Au moins neuf manifestantes et manifestants ont été arrêtés et maltraités, et ils ont ensuite été transférésà El-Gorjani avec l’intention d’être présentés devant la justice», lit-on dans le communiqué du Parti des travailleurs, qui souligne que des journalistes, dont le président de leur Syndicat Mehdi Jelassi, ont également fait l’objet de violence policière.
La même source a fermement dénoncé cette répression et «l’implication des services de sécurité dans la défense d’un projet tyrannique, qui plus est, n’ont cependant pas bougé le petit doigt pour arrêter les dérives des partisans de Kaïs Saïed et leur incitation à la violence».
Le parti dirigé par Hamma Hammami a de ce fait réitéré sa demande de s’opposer au référendum et «renouvelle plus que jamais son adhésion à la voie de la résistance au projet populiste autoritaire mené par Kaïs Saïed», tout en réclamant la libération immédiate de tous les manifestants arrêtés ainsi que l’annulation de toutes les poursuites à leur encontre.
«Nous tenons Kaïs Saïed et son ministre de l’Intérieur responsables de tout préjudice qui pourrait leur être infligé, notamment après que les avocats aient été empêchés de leur rendre visite et que certaines personnes aient même été privées des premiers secours», ajoute encore le Parti des travailleurs, qui a lancé un nouvel appel pour boycotter le référendum prévu le 25 juillet.
Y. N.
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