Les journalistes ont fait l’objet de provocations, de menaces, d’abus verbaux et physiques, ainsi que d’obstacles pour remplir les conditions de leur travail, a indiqué, jeudi 18 août 2022, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dans son dernier rapport.
Au total, 48 agressions contre des journalistes ont été signalées en juillet, pendant et après la campagne référendaire.
La plupart des agressions ont été perpétrées à Tunis où 14 incidents ont été enregistrés.
Les journalistes agressés travaillent pour 11 stations de radio, 7 sites Internet, 2 chaînes de télévision et 2 agences de presse.
Le rapport fait également état d’arrestations arbitraires, de harcèlement, de menaces, d’incitation à la violence et d’agressions physiques.
Les autorités et la police sont en tête de liste des agressions contre les journalistes, selon le rapport du SNJT.
Le syndicat a appelé à mettre fin aux poursuites contre les journalistes sur la base de la loi antiterroriste ou du code pénal et à utiliser à la place le décret n° 115 relatif à la liberté de la presse comme base juridique.
Le SNJT a également appelé la présidence de la république à se conformer à la loi n°22 réglementant le droit d’accès à l’information.
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