Le ministre de l’Education, Fathi Sellaouti, a appelé, ce jeudi 20 octobre 2022, les enseignants suppléants à reprendre le travail et à faire preuve davantage de patience et de sacrifices, assurant que leur situation professionnelle sera régularisée 4 ans au maximum. Un message qui n’a pas du tout rassuré la partie syndicale…
En effet, quelques heures plus tard, le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne de travail (UGTT), Sami Tahri, a estimé que les propos du ministre sont inacceptables et injustes.
«Comment est-ce possible de titulariser les enseignants suppléants des deux promotions 2020-2021 et d’attendre quatre ans pour la promotion 2022 ?», s’est-il indigné.
Et d’ajouter que les propositions du ministère ne répondent pas aux attentes des enseignants suppléants et l’UGTT veut réviser ce processus qui favorise la précarité professionnelle.
Notons que Sellaouti avait également dit que son département et le gouvernement s’engagent à appliquer les accords signés avec les anciens gouvernements et à appliquer la loi, mais pas maintenant car «la situation actuelle ne le permet pas».
C. B. Y.
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