Sami Ben Slama ancien membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a annoncé avoir été interrogé en tant qu’accusé, ce mercredi 21 décembre 2022, par la brigade criminelle d’El Gorjani dans deux nouvelles affaires sur la base du décret 54.
Dans un post publié ce soir sur sa page Facebook, Sami Ben Slama a indiqué que ces deux nouvelles affaires ont été intentées par le président de l’Isie, Farouk Bouasker, suite à des publications sur les réseaux sociaux, en affirmant qu’il s’agit d’affaires «montées de toutes pièces après l’échec de l’instance électorale dans la gestion et l’organisation des dernières élections»
«J’avais mis en garde à plusieurs reprises sur le manque évident de capacité et de compétence…. Maintenant je fais l’objet de procès politiques sur la base du décret n° 54 sur décision du ministère public pour avoir pratiqué mon droit de critiquer l’instance, en ma qualité de membre de son bureau», a-t-il écrit dans ce post qu’il a signé en se présentant comme actuel membre de l’Instance, tout en affirmant avoir été «illégalement interdit» de poursuivre sa mission au sein de l’Isie.
Sami Ben Slama a par ailleurs réaffirmé son attachement à son droit à la liberté d’expression : «Je continuerai à défendre mon droit d’exprimer librement mon opinion sur tous les crimes, violations et manquements commis par Bouasker et sa clique contre les électeurs, la commission électorale et la patrie, peu importent les conséquences, les menaces et les procès».
Y. N.
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