Les cinq partis de l’opposition Al-Qotb, Al-Joumhouri, Attayar, le Parti des travailleurs et Ettakatol ont dénoncé l’usage du décret 54 par les autorités, sur la base duquel Me Ayachi Hammami a été poursuivi, en exprimant leur solidarité avec ledit avocat et porte-parole du comité de défense des magistrats révoqués.
Dans un communiqué publié ce mercredi 4 janvier 2022, les 5 parti ont également exprimé leur solidarité avec les dirigeants du Front de salut national Ahmed Nejib chebbi et Ridha Belhaj convoqués pour interrogatoire suite à une plainte déposée par la présidente du PDL Abir Moussi.
Tout en affirmant que les poursuites engagées contre ces derniers prouvent «l’insistance des autorités à instrumentaliser la justice pour des règlement de comptes avec les opposants politiques», les 5 partis ont souligné, à ce propos que «l’indépendance du pouvoir judiciaire est l’un des principes fondamentaux de l’État de droit».
Quant au décret 54, les cinq partis affirment que celui-ci «est un moyen de répression et de règlement de comptes politiques, et qu’il porte atteinte à la liberté d’expression, l’un des acquis majeurs de la révolution tunisienne».
Constatant de ce fait «l’échec du pouvoir putschiste de Kaïs Saïed», ils estiment que président de la république a perdu toute légitimité après son échec politique et économique citant notamment la promulgation de «la désastreuse Loi de finances 2023 et son impact négatif sur le peuple tunisien» et « la politique répressive menée contre tous ceux qui s’y opposent»
Al-Qotb, Al-Joumhouri, Attayar, le Parti des travailleurs et Ettakatol ont de ce fait appelé les forces démocratiques à s’opposer «au système du coup d’État et à le renverser afin de préserver les droits et libertés pour lesquels le peuple tunisien a payé son sang».
Y. N.
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