Amira Bouraoui : «Les Tunisiens doivent se démarquer des caporaux d’Alger»

L’activiste algérienne Amira Bouraoui, dont l’exfiltration de Tunis vers Lyon a provoqué cette semaine une crise diplomatique entre l’Algérie et la France et jeté une ombre sur les relations entre Tunis et Alger, ne semble pas prête à calmer sa colère contre le pouvoir algérien.    

Aussitôt arrivée en France, Amira Bouraoui s’est fendue d’un post Facebook où s’est acharnée sur le régime en place à Alger en des termes peu choisis, prodiguant ses conseils à la Tunisie, qui avait pourtant failli la livrer, mains et pieds liés, à ses geôliers.   

«Il est nécessaire pour la Tunisie de se détourner et s’émanciper du régime d’Alger quitte à aller au FMI… », a-t-elle écrit, laissant ainsi entendre que notre pays entretient des relations de dépendance vis-à-vis de son voisin de l’ouest pour des raisons… financières.

Si Me Bouraoui pense cela, c’est que certaines décisions, gestes ou postures du régime de Kaïs Saïed le laissent penser, notamment l’accueil officiel que le président tunisien a réservé il y a quelques mois à Tunis au président du Polisario et la crise diplomatique que ce geste a provoquée avec le Maroc.  

L’activiste algérienne, qui n’a pas la langue dans la poche, a ajouté assez crûment : «Cette bande de clochards d’Alger ne tardera pas à tomber dans le sillage de la chute du vieux puant voyou bolchévique Poutine. Il vaut mieux pour les braves Tunisiens se démarquer des caporaux d’Alger; ils sont déjà très isolés et ont détruit leur dernière carte : la France».

Voilà qui ne va pas arranger les choses… au contraire.

I. B.

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