Lors de sa rencontre avec son homologue française Catherine Colonna, à la Farnesina, siège de son ministère, à Rome, jeudi 25 mai 2023, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères italien Antonio Tajani a déclaré avoir discuté, entre autres sujets, «de l’immigration, de la situation en Afrique à partir de la Tunisie et de la Libye, du Soudan».
Tout en qualifiant ces discussions de «très positive», Tajani a déclaré que celles-ci ont porté, notamment sur une «action commune sur le continent» sur cette question.
Sur la Tunisie, le responsable a souligné «à quel point l’Italie et la France ont une responsabilité particulière dans l’identification de solutions concrètes à la situation actuelle.» Il a aussi rappelé «à quel point l’Italie est à l’avant-garde du déploiement d’un effort diplomatique incessant, rappelant les contacts tenus ces dernières semaines avec le secrétaire américain d’Etat Blinken, avec le directeur du Fonds monétaire international Georgieva et avec les autorités tunisiennes.»
M. Tajani n’a cependant pas indiqué si toutes ces démarches diplomatiques italiennes ont fait avancer ce que l’Italie appelle «une solution de la question tunisienne» en lien avec les flux d’immigration illégale en Italie.
Si l’on s’en tient aux attentes de la Tunisie, à savoir un soutien financier de la part des bailleurs de fonds occidentaux et internationaux, on ne peut pas dire que l’activisme italien en faveur de notre pays a abouti à quelque chose de concret.
I. B.
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