L’histoire d’Abdallah Naheed Sabih ressemble à celle de dizaines d’autres milliers de Palestiniens, des deux sexes, de tous âges et de toutes conditions. Ils n’ont pas le droit de rêver, de faire des projets ou même d’aimer et d’être aimés, car souvent, la mort les attend au prochain tournant, sous forme de bombe, d’obus ou de balle tiré par un sniper israélien.
Abdallah avait 24 ans. Il venait de terminer ses études secondaires mais n’a pas pu poursuivre ses études ni s’inscrire à l’université en raison de contraintes financières. Il travaillait dans un supermarché le matin et au restaurant de falafels de son père le soir. Il aspirait à développer l’entreprise familiale et à ouvrir une autre succursale du restaurant. Abdullah a commencé à économiser de l’argent et à préparer son mariage.
Abdullah et sa famille n’ont pas quitté leur quartier d’Al-Daraj, à Gaza.
Le 26 décembre 2023, Abdullah est allé voir sa sœur dans le quartier d’Al-Nasr. Sur le chemin, il a été pris pour cible par un tireur d’élite israélien qui a tiré trois balles qui lui ont transpercé le corps.
Le lendemain, Abdallah a rendu l’âme en raison du manque de ressources et de soins médicaux disponibles dans les hôpitaux. Son nom s’ajouta à celui des centaines de milliers de Palestiniens tombés sous les balles israéliennes depuis la fondation de cet Etat en 1948…
Donnez votre avis