Kaïs Saïed: «Nous sommes victimes d’une économie mondiale injuste» (Vidéo)

Présidant aujourd’hui, jeudi 18 avril 2024, au Palais de Carthage, la cérémonie officielle célébrant le 68e anniversaire des Forces de sécurité intérieure le Président Kaïs Saïed a déclaré que la sécurité n’est pas le contraire de la liberté. Vidéo.

Lors d’un discours prononcé à cette occasion, le président de la République a déclaré que personne ne conteste que la Tunisie est confrontée d’importants défis dont dépend son avenir, ajoutant que le sort des Tunisiens est entre leurs seules mains et qu’ils sont déterminés à relever tous les défis avec leurs propres moyens et à imposer le respect des droits à tous sur un pied d’égalité, car il n’y a pas de croissance ni de stabilité sans sécurité personnelle, expliquant que la sécurité n’est pas le contraire de la liberté, mais plutôt sa préservation car la liberté n’est le chaos, les attaques contre les institutions de l’État, les calomnies, les insultes et la diffusion de rumeurs, en étant «payé de lintérieur et de létranger», selon son expression.

L’autre priorité pour la Tunisie, a déclaré Kaïs Saïed, c’est la lutte contre tous les réseaux criminels, qu’il s’agisse des réseaux terroristes, de trafic de drogue et d’êtres humains, qui dirigent les migrants vers la Tunisie. «La Tunisie n’acceptera jamais d’être un foyer d’implantation ou de transit pour ceux qui y pénètrent illégalement», a-t-il dit, par allusion aux migrants étrangers, en louant le rôle joué par les forces de sécurité nationale dans ce domaine.

«Quiconque attaque l’État et tente de le déstabiliser sera arrêté. Nous n’accepterons pas le trafic d’êtres humains, ni le trafic d’organes humains, et nous n’accepterons jamais tous les types de crimes. Nous sommes victimes d’une économie mondiale injuste, et nous rejetons clairement la détérioration des conditions de notre peuple», a déclaré Saïed.

Le chef d’Etat tunisien s’exprimait au lendemain de la rencontre qu’il avait eu avec le Premier ministre italien Giorgia Meloni et qui avait essentiellement porté, comme les trois précédentes en moins d’une année, sur la gestion des flux migratoires, dont la Tunisie autant que l’Italie ne cessent de payer les frais.

I. B.

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