Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a fermement dénoncé des restrictions imposées aux journalistes et a appelé les autorités à faciliter leur travail et à les protéger et ce pour préserver la liberté de la presse et le droit d’accès à l’information.
Dans un communiqué publié ce mardi 20 août 2024, le SNJT a pointé du doigr les restrictions et le harcèlement des journalistes par certains représentants de l’exécutif, et ce, en pleine période électorale, en citant un incident enregistré à Bab Souika, dont la déléguée s’est interposée dans le travail de deux journalistes qui préparaient un documentaire sur le au marché de Halfaouine.
Le SNJT indique que la déléguée a contacté la police afin d’empêcher les journalistes Yathreb Mchiri et Fattah Jamaoui de faire leur travail en les accusant d’avoir filmé sans autorisation le siège de la délégation, ce que les journalistes ont clairement nié. Ces derniers ont été emmenés au poste de police, puis relâchés après intervention de la cellule de crise du ministère de l’Intérieur, a déploré le Syndicat.
Tout en exprimant sa colère le SNJT a estimé que « le silence du pouvoir en place encourage de telles pratiques » et a de ce fait appelé le ministère de l’Intérieur « à assumer ses responsabilités dans la protection des journalistes lors de l’exercice de leurs fonctions, dans le respect de la loi par ses agents ainsi qu’à mettre fin à des pratiques arbitraires ».
Le SNJT a de ce fait appelé le ministère de l’Intérieur « à assumer ses responsabilités en ce qui concerne la protection des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions, le respect de la loi par ses agents, ainsi qu’à mettre fin aux pratiques arbitraires et restrictives devenues systématiques depuis quelques mois ».
Y. N.