Tous les indices concordent pour dire qu’après les dernières attaques israéliennes contre le Hezbollah au Liban, le Proche-Orient se trouve à la veille d’une guerre régionale.
C’est ce qu’a déclaré l’ancien ministre des Affaires étrangères Ahmed Ounaies, lors de son intervention dans l’émission ‘‘Weekend alkif’’ sur Diwan FM, ce samedi 28 septembre 2024, ajoutant qu’on ne peut encore parler de la mort de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, parce que le mouvement islamiste chiite libanais ne l’a pas encore confirmée.
On ne peut cependant pas négliger cette information d’autant que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a, depuis les Nations unies à New York, où il se trouve, l’a avancée comme étant sûre. Des sources israéliennes et occidentales l’ont aussi confirmée. Mais les interrogations demeurent jusqu’à ce que le Hezbollah annonce officiellement la mort de son chef charismatique dans le bombardement de son quartier général, hier, dans la banlieue sud de Beyrouth.
«Cette escalade israélienne soutenue par l’Occident vise à entraîner l’Iran [principal soutien du Hezbollah] dans une guerre régionale», a affirmé Ounaïes, parce que l’Iran ne pourrait pas rester inactif après l’attaque du Hezbollah et de ses principaux dirigeants, a-t-il estimé. Et d’expliquer : «L’Iran s’approche de la fabrication de sa bombe atomique et l’Occident cherche à mettre en péril son programme nucléaire qui atteint sa phase finale».
I. B.