L’association Aswat Nissa a tiré la sonnette d’alarme et a déploré une augmentation des cas de féminicide, cette année, en Tunisie tout en affirmant que 21 femmes ont tuées depuis depuis janvier 2024.
« Les féminicides reflètent une réalité tragique qui ne peut être ignorée. Chaque victime n’est pas seulement un numéro, mais plutôt une vie perdue face à l’escalade de la violence systématique contre les femmes », a regretté Aswat Nissa estimant que ces crimes ne sont pas des incidents isolés, mais « représentent plutôt une escalade continue de la violence, en l’absence d’interventions efficaces de la part des autorités censées protéger les femmes ».
L’association a de nouveau pointé du doigt le laxisme de l’État dans la mise en œuvre de la loi n°58 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et l’absence de stratégies claires ou de mise en œuvre efficace de mécanismes, rendent ainsi les femmes vulnérables au danger sans protection adéquate, lit-on encore dans le communiqué publié ce lundi 14 octobre 2024.
Le dernier féminicide en date remonte à quelque jours et a été perpétré par un individu toujours en fuite, qui a tué son épouse, pharmacienne de son état, aux Jardins de Carthage.
Y. N.
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