L’Observatoire tunisien des droits de l’homme (OTDH) a exhorté les autorités à obtenir la libération de 120 ressortissants tunisiens détenus en Libye. Mustapha Abdelkabir, directeur de l’OTDH, a déclaré que de nombreux détenus étaient accusés de «charges mineures ou inventées», avec des peines allant d’un à cinq ans de prison.
Selon Abdelkabir, la majorité de ces personnes ont été arrêtées pour des conflits liés au travail, l’absence de certificats médicaux ou des infractions douanières présumées. Il a souligné que tous les détenus étaient entrés en Libye légalement, soit comme travailleurs, commerçants ou visiteurs.
Abdelkabir a rejeté tout lien entre les détenus et l’extrémisme, les décrivant comme des «citoyens ordinaires», dont la plupart sont âgés de 22 à 30 ans, certains de 45 à 55 ans.
Il a appelé les autorités tunisiennes à collaborer avec leurs homologues libyens pour leur libération, soulignant que beaucoup ont déjà purgé la moitié de leur peine.
Il a également souligné la présence de 32 femmes et enfants tunisiens, qui seraient des membres de la famille d’individus affiliés au groupe État islamique, qui restent détenus en Libye et n’ont pas encore été rapatriés.
D’après Libya Observer.
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