Les 48 travailleurs indiens bloqués en Tunisie bientôt rapatriés

Les dispositions nécessaires au retour en toute sécurité des 48 travailleurs migrants indiens bloqués en Tunisie depuis plusieurs mois ont pu être finalisées, et ce suite à l’intervention de Larsen & Toubro (L&T), l’entreprise qui avait sous-traité les travaux à Prem Power Constructions Limited, qui les avait employés en Tunisie.

Selon une vidéo diffusée par les travailleurs eux-mêmes, leurs salaires impayés auraient été versés et leurs billets d’avion réservés par Larsen & Toubro.

D’après les informations communiquées par L&T, tous les travailleurs quitteront Tunis pour l’aéroport international Chhatrapati Shivaji Maharaj de Mumbai le 5 novembre. À leur arrivée à Mumbai, ils rejoindront leur État d’origine, le Jharkhand.

Par ailleurs, les travailleurs ont exprimé leur gratitude envers l’entreprise, précisant qu’ils avaient enregistré la vidéo «de leur propre initiative et sans aucune pression».

«Le 30 octobre, nous avons envoyé une vidéo à nos proches accusant Prem Power Constructions Limited et Larsen & Toubro d’être responsables de nos problèmes, mais cette dernière société n’a rien à voir avec nos paiements», a déclaré l’un des migrants dans son message vidéo. «Malgré cela, des représentants de Larsen & Toubro sont intervenus le 31 octobre et ont contraint Prem Power Constructions Limited à régler nos paiements et à réserver nos billets de retour sans aucune condition», a-t-il ajouté.

Il est à noter que 48 travailleurs originaires de l’État du Jharkhand, en Inde, sont bloqués en Tunisie depuis plusieurs mois dans des conditions extrêmement difficiles. Dans un message vidéo diffusé le 30 octobre, ces travailleurs ont sollicité l’aide du gouvernement indien pour rentrer chez eux en toute sécurité.

Dans une précédente vidéo, ils avaient indiqué que leurs salaires n’avaient pas été versés depuis quatre mois et qu’ils souffraient de la faim, faute de nourriture. Ils ont imploré le gouvernement indien d’accélérer leur rapatriement et le versement de leurs salaires impayés.

Selon les migrants, on leur avait promis un emploi salarié, mais une fois arrivés en Tunisie, ils ont découvert qu’il s’agissait d’un emploi contractuel. De plus, ils ont affirmé que, malgré la promesse d’une journée de travail de huit heures, ils étaient contraints de travailler plus de douze heures par jour.

I. B.

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.

error: Contenu protégé !!