La Tunisie va rencontrer le Nigeria ce soir à 21 heures à Radès dans le cadre du championnat d’Afrique de basketball (AfroBasket-2015).
La Tunisie, qui a remporté ses deux premiers matchs contre l’Ouganda (77-55) et le Centrafrique (68-52), sans beaucoup convaincre, est acculée à sortir le grand jeu pour espérer battre le Nigeria, qui postule sérieusement au titre et a montré jusque-là de bons arguments techniques et athlétiques.
Ce soir, les deux équipes, pour leur premier test sérieux, partent avec des chances égales et les coéquipiers de Salah Mejri se retrouveront devant un adversaire autrement plus coriace.
Selon le site ‘‘The Punch’’, le cinq nigérian a jusqu’ici bien convaincu, avec un parcours sans faute, la tête du groupe A et une confortable différence de points de +54.
Pour Ejike Ugboaja, membre de l’équipe nigériane médaillée de bronze à l’AfroBasket-2011 de Tananarive, il n’y a aucun doute que, «cette fois-ci, les D’Tigers ont tout ce qu’il faut pour remporter le titre continental.»
A Tunis, en cette entame de la 28e édition du Championnat d’Afrique de basketball (19 au 30 août), les Nigérians ont fait très bonne impression en battant amplement leurs adversaires de la République centrafricaine (88/63) et de l’Ouganda (98/59).
Dans une déclaration au ‘‘Punch’’, Ugboaja reste, cependant, prudent: «J’espère qu’ils (D’Tigers, Ndlr) ne se reposeront sur leurs lauriers. Ils sauront tenir tête comme il se doit à n’importe quelle sélection prenant part au tournoi actuel. Ils ont l’enthousiasme qu’il faut pour décrocher un titre qui nous a échappé jusqu’ici.»
Face aux tenants du titre, les Angolais, et aux Tunisiens, qui jouent à domicile et dont les ambitions sont légitimes, Ugboaja reconnait que le cinq nigérian devra puiser très profondément dans sa force mentale pour franchir l’obstacle: «Bien que la plupart de nos joueurs évoluent dans des championnats étrangers, qu’ils pourraient, par conséquent, manquer d’homogénéité et que leur connaissance du basketball africain ne soit pas parfaite, je pense qu’ils sont capables de combler ces petits manques par leur force mentale qui leur permettra d’avoir raison d’équipes aussi favorites que celles de l’Angola et de la Tunisie.»
Marwan Chahla
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