Aujourd’hui, les médias occidentaux, autrefois bastion de liberté, semblent avoir perdu leur indépendance. Les journalistes, naguère défenseurs infatigables de la vérité, semblent de plus en plus enchaînés aux intérêts de «lobbys» concurrents, négligeant ainsi leur rôle crucial au service de la vérité.
Par Khémaïs Gharbi *
Dans les années soixante, la rivalité Est-Ouest insufflait un précieux souffle de liberté en Europe occidentale, favorisant une expression libre et stimulant la démocratie. Les journalistes de l’époque étaient les gardiens intrépides de la liberté, défendant les droits de l’homme là où ils étaient menacés.
Cependant, depuis la «fin de l’histoire» et la suprématie de la démocratie libérale, l’horizon des libertés semble avoir été accaparé par le pouvoir financier des véritables cartels.
Emprise des cartels sur les médias
Aujourd’hui, les médias occidentaux, autrefois bastion de liberté, semblent avoir perdu leur indépendance. Les journalistes, naguère défenseurs infatigables de la vérité, semblent de plus en plus enchaînés aux intérêts de «lobbys» concurrents, négligeant ainsi leur rôle crucial au service de la vérité.
Cette évolution soulève des interrogations sur la véritable indépendance des médias occidentaux, désormais divisés entre des chapelles rivales, chacune servant les intérêts de ses propriétaires plutôt que ceux de la liberté.
Ainsi, la période autrefois marquée par la lutte pour la liberté de parole semble avoir cédé la place à des médias enchaînés, suscitant des inquiétudes quant à la défense continue des droits de l’homme et de la justice.
La majorité des journalistes d’aujourd’hui sont confrontés à un défi majeur : rétablir la confiance dans leur rôle de gardiens de la vérité et de la liberté, afin de préserver les idéaux portés autrefois par le vent de liberté à travers le monde.
Remettre les pendules à l’heure
Dans ce contexte, les conflits actuels en Europe entre la Russie et l’Ukraine (où seul le point de vue occidental est relayé, Ndlr), ainsi que celui persistant au Moyen-Orient entre Israël et la Palestine (où les crimes de l’armée israélienne sont presque passés sous silence, Ndlr), ont cruellement dévoilé l’emprise des cartels sur la liberté de la presse. Ces tragédies révèlent l’urgence de rétablir l’intégrité morale du journalisme. Il est impératif de remettre les pendules à l’heure, de libérer la presse des entraves imposées par les intérêts financiers et de redonner aux hommes intègres le pouvoir de défendre la vérité et la liberté.
Face à ces défis, il est temps de replacer cette profession dans sa direction naturelle vers un avenir où la dignité de chacun est préservée, et où la défense de la vérité, sans censure ni restriction, est mise à la disposition des populations.
C’est une responsabilité collective à laquelle nous sommes pleinement capables de répondre.
* Interprète et romancier.
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