Deux associations ont récemment été dissoutes sur décision de justice après la confirmation de leurs liens avec des groupes terroristes.
C’est ce qu’a indiqué, hier, mercredi 26 juillet 2017, à la Tap, Leila Chettaoui, députée Al-Horra (Machrou Tounes), membre de la commission d’enquête sur l’envoi des jihadistes tunisiens dans les zones de conflits.
Mme Chettaoui a précisé que des représentants du ministère de l’Intérieur ont affirmé, lors de leur audition par ladite commission, qu’une association à Bizerte et une autre à Ben Guerdane, sous couvert d’activités caritatives, recrutaient les jeunes pour le jihad.
Les membres de ces associations ont été arrêtés et poursuivis pour leurs liens avec le terrorisme, a affirmé Mme Chettaoui, en rappelant que l’Etat ne dispose pas de moyens suffisants pour contrôler les 18.000 associations actives en Tunisie et que le chef du gouvernement, Youssef Chahed, est conscient de la nécessité de renforcer les moyens humains et techniques pour assurer un meilleur contrôle de ces associations.
En novembre 2016, Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l’homme, avait affirmé qu’une liste noire de 157 associations avait été élaborée par le gouvernement et que celles-ci font l’objet d’enquêtes judiciaires.
Y. N.
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