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Présidentielle de 2019 : Tous contre Ghannouchi, tous derrière Chahed !

Ghannouchi est pressé d’être calife à la place du… président. 

Dans son entretien avec Nessma TV, Rached Ghannouchi a sommé Youssef Chahed de ne pas se présenter à la présidentielle de 2019, à laquelle, visiblement, il se prépare lui-même.

Par Chokri Mamoghli *

La réponse du chef du gouvernement d’union nationale au président du parti islamiste Ennahdha doit être réfléchie et non pas prise sous le coup de la colère. Car Chahed joue une partie d’échec politique. Nous l’appuierons contre Ennahdha et Nidaa Toune. Il doit savoir que sa popularité soudaine est venue déranger les plans de cette coalition du malheur pour l’élection présidentielle de 2019.

La déclaration de du chef de la section tunisienne des Frères musulmans, hier soir, mardi 1er juillet 2017, dans son entretien avec Nessma TV, a été faite après concertation avec Hafedh Caïd Essebsi (HCE), directeur exécutif autoproclamé de Nidaa et de son entourage. La meilleure preuve est que ni Nidaa, ni HCE ni même le président de la république, Béji Caïd Essebsi, président d’honneur de Nidaa, ne la condamneront, en sachant que Youssef Chahed est un dirigeant de Nidaa et que les Nidaïstes sont censés le défendre. Ce qu’ils ne feront pas…

Nidaa et Ennahdha doivent comprendre que plus que jamais une très large majorité de Tunisiens est déterminée à les balayer du paysage politique lors des municipales de 2017 et définitivement lors des législatives et de la présidentielle de 2019.

M. Ghanouchi, avec ou sans cravate, ne deviendra jamais président de la république tunisienne, toutes les femmes libres et dignes de Tunisie ne voteront pas pour lui. Il en est de même des hommes conscients de ce que risquent de perdre leurs épouses, leurs soeurs, leurs filles, sous le règne des Frères musulmans.

Regardez ce qui se passe en Turquie et vous devinerez ce qui va se passer en Tunisie au cas où le chef de la section tunisienne de cette malfaisante confrérie accède au VRAI pouvoir.

A titre personnel, je suis prêt à voter pour le diable si cela peut servir à écarter les dangers que constituent pour notre pays les islamistes, leur chef et leurs adversaires d’hier devenus aujourd’hui leurs alliés et obligés.

* Docteur en finance, enseignant à l’Université Paris-Dauphine et ancien secrétaire d’État auprès du ministre du Commerce et de l’Artisanat.

 

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