Les autorités algériennes ont fourni à leurs homologues tunisiennes des renseignements sur un réseau libyen de trafic d’armes organisé à la frontière tuniso-libyenne.
C’est ce qu’a rapporté ‘‘Anba Tounes-Kapitalis’’, hier, lundi 14 août 2017, citant des sources sécuritaires algériennes.
Une information qui intervient peu de temps après la neutralisation de trois terroristes en Tunisie affiliés à Katibat Okba Ibn Nafaâ, relevant de l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dont l’un est originaire d’Algérie, activement recherché depuis 1992.
L’Algérie, selon ‘‘Anba Tounes-Kapitalis’’ a présenté un rapport détaillé sur, notamment, les membres du réseau, dont le noyau dur est implanté en Tunisie vers la zone sud et «sur le point» d’effectuer des transactions d’armes.
Les réseaux de la contrebande ne sont pas les seuls à «coopérer» avec les trafiquants d’armes et les groupes terroristes. Des migrants clandestins, de nationalités tunisienne et libyenne, sont également dans le coup.
Des barons tunisiens et libyens
Plusieurs réseaux sont régulièrement démantelés par les forces de sécurité. Au début du mois de juillet dernier, une enquête des services de sécurité menée à Annaba a permis de démanteler des réseaux d’émigration clandestine dirigés par des ressortissants tunisiens, libyens et africains, qui organisaient des opérations de passage à partir des côtes-est algériennes vers la Sardaigne, en Italie.
Les investigations menées avec ces personnes arrêtées ont permis de découvrir l’existence de relations avec des barons de nationalités tunisienne, libyenne et africaine qui s’occupent de recruter les candidats à l’émigration clandestine à partir des plages de Annaba, d’El Tarf, de Skikda ou de Jijel vers les côtes européennes.
H. M.
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