Une sexagénaire a déposé une plainte au poste de police de la Cité Intilaka, à Tunis, contre son «homme» avec qui elle vit depuis 40 ans sous le régime de l’union libre.
‘‘Akherkhabar online’’ rapporte que la plaignante s’est unie avec son «compagnon» sans contrat de mariage et qu’elle a eu 3 enfants de cette «union» illégale au regard de la loi tunisienne.
Le père, objet de la plainte, ne s’est pas contenté de vivre une situation «maritale» illégale mais il a inscrit ses 3 progénitures à l’état civil non pas sous son nom mais sous des noms de familles tierces dont celui d’un proche décédé.
La mère plaignante a souvent demandé à régulariser son union avec ce compagnon décidément trop libre. En vain.
Cette affaire pose des questions sur le fonctionnement de l’administration.
D’abord, comment ce bonhomme a-t-il pu inscrire ses 3 enfants à l’Etat civil sous d’autres noms? L’agent municipal a-t-il contrôlé l’identité du père en question? Il semble que non et c’est une faute grave.
Ensuite pourquoi la dame a-t-elle attendu si longtemps pour enfin déposer une plainte ?
Enfin, voilà un aperçu des problèmes que pose ce mariage «ôrfi» (coutumier) à laquelle appellent certains islamistes pour casser le tissu social.
H. M.
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