Menzel Bourguiba (Bizerte) abritera une manifestation cinématographique sous le titre «Le politique au cinéma», à du 28 au 30 octobre 2017.
Cette manifestation est organisée par les associations Sentiers (Massarib), Nachaz (Dissonances), Archipels Images et l’Association pour l’édification d’une culture de la citoyenneté (AECC), en partenariat avec le Ciné-club de Menzel Bourguiba, la Maison des jeunes de Tinja, Hakka Distribution et avec le soutien de l’Institut français de Tunisie (IFT).
Elle proposera au public et aux participants des ateliers de réflexion sur le politique et sa représentation et de penser le cinéma comme geste politique, et ce à travers un choix de films directement ou indirectement politiques.
Il s’agit de s’arrêter sur des déclinaisons différentes de la présence du politique dans le cinéma : cela peut aller du parti-pris frontal aux représentations les plus décalées ou encore les plus personnelles.
Cela explique en partie la variété des films programmés : œuvres d’horizons différents, d’époques différentes, du documentaire, de la fiction, mais également des films relevant de registres variés et de modes de représentation divers.
A côté des projections publiques suivies de débats animés par des critiques, qui auront lieu dans la salle Le Métropole, les organisateurs envisagent d’organiser deux ateliers à la Maison des jeunes de Tinja : un atelier d’analyse filmique et de critique et un atelier de réalisation destinés à un public jeune qui sera amené à développer sa créativité dans deux domaines contigus et complémentaires : la lecture de l’image et sa fabrication.
Au programme
Courts métrages: ‘‘Le Cuirassé Abdelkarim’’ (Walid Mattar, 8 min, Tunisie, 2003); ‘‘Crocs urbains’’ (Marouane Meddeb, 23 mn, Tunisie, 2007); ‘‘Comment recadrer un hors-la loi en tirant sur un fil’’ (Lamine Ammar-Khodja, 20 min, France/Algérie, 2010); ‘‘Fatima’’ (Nina Khada, 18 min, Allemagne/France, 2015); ‘‘On est bien comme ça’’ (Mehdi Barsaoui, 19 min, 2016, Tunisie).
Longs métrages: ‘‘Saïda malgré les cendres’’ (Soumaya Bouallégui, 52 min, Tunisie, 2016); ‘‘Le dictateur’’ (Charles Chaplin, 125 min, USA, 1940); ‘‘Chantier A’’ (Tarek Sami, Lucie Dèche, Karim Loualiche, 104 min, France, 2013).
Source : communiqué.
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