Photo d’archives.
Le comité de défense des victimes des violences policières à Siliana, en novembre 2012, est revenu sur la décision du tribunal militaire de 1ère instance du Kef.
Lors d’une conférence de presse, tenue aujourd’hui, mercredi 1er novembre 2017, à Tunis, Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et membre du comité de défense, a dénoncé la décision du tribunal militaire de 1ère instance du Kef, concernant les poursuites judiciaires entamées à l’encontre des 4 policiers, accusés dans cette affaire d’«agression ayant entraîné une invalidité» et de «violence exercée par un employé public en fonction sans motif».
«Le comité de défense rejette cette décision. On veut faire porter la responsabilité à ces 4 policiers qui ont reçu des ordres. Nous appelons à connaître les personnes qui ont donné l’ordre de tirer avec des balles de chevrotine sur des manifestants», a indiqué M. Tahri, ajoutant : «Ali Larayedh, qui était alors ministre de l’Intérieur avait avoué l’utilisation des balles de chevrotine contre les manifestants».
E. B. A.
Violences de Siliana : Larayedh disculpé, la société civile irritée
Donnez votre avis