Une réunion ad hoc portant sur l’étude de faisabilité de la construction de l’Autoroute du Maghreb s’est tenue à Tunis, les 21 et 22 novembre 2017.
Organisée en collaboration avec le Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), la réunion a été ouverte par une allocution du secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Taïeb Baccouche.
Ghazi Mabrouk, conseiller spécial et haut-représentant du secrétaire général, a indiqué que «le projet d’Autoroute du Maghreb est appelé à voir le jour». Selon lui «le lancement de l’Autoroute du Maghreb bénéficie d’ores et déjà d’un financement de 1,8 millions de dollars affectés à l’étude préparatoire, dont les experts ont déjà été engagés. Elle a pour objectif l’unification de tout le système autoroutier au Maghreb. En sachant que les Etats membres de l’UMA s’occuperont des tronçons intérieurs et non des zones frontalières».
Ce qui constitue une indication importante, au vu de la situation actuelle qui prévaut entre certains Etats membres de l’UMA.
Taïeb Baccouche semble ainsi avoir pris l’initiative en engageant le processus, en vue de promouvoir le commerce entre les pays du Maghreb. Ceci à la faveur d’un réseau autoroutier, qui ouvrirait concrètement la voie à une véritable zone d’échange entre les pays membres. Un gros projet, dont l’enveloppe de réalisation sera déterminée par l’étude initiée par le secrétaire général de l’UMA et qui est actuellement financée avec le concours du Nepad.
Le Nepad, rappelons-le, est un projet de développement à l’échelle continentale, qui provient de la fusion de deux autres plans proposés pour l’Afrique : le Plan Oméga et le Millenium African Plan ou Plan MAP. C’est une institution sous la tutelle de l’Union africaine (UA).
Source : communiqué.
Donnez votre avis