Le ministère des Affaires culturelles nie avoir écarté Hela Ouardi de la direction générale du livre suite à ses dénonciations de la corruption dans le secteur.
Dans un communiqué rendu public hier, jeudi 23 novembre 2017, le ministère a démenti l’universitaire et précisé qu’elle a elle-même pris cette décision, parce que sa relation était devenue tendue avec plusieurs de ses vis-à-vis dans le secteur.
Le communiqué ajoute que la tutelle a tenté d’intervenir pour apaiser les esprits mais sans résultat.
Tout en rappelant son rengagement dans la lutte contre la corruption, le ministère précise que, contrairement à ce qu’a annoncé par l’universitaire, les dossiers de corruption dont il est question ne lui ont jamais été présentés.
«Héla Ouardi ne s’est même pas référée à son supérieur hiérarchique et a préféré soumettre les dits dossiers directement au procureur de la république», lit-on encore dans le communiqué, qui annonce la décision d’une inspection administrative et financière au sein de la direction du livre, qui est aujourd’hui sous la direction de Nizar Ben Saad.
Rappelons que Hela Ouardi a déclaré, mardi 21 novembre 2017, dans une conférence de presse, avoir dénoncé des suspicions de corruption que le ministère des Affaires culturelles aurait totalement ignorées.
Elle a présenté, lors de cette même conférence, de faux documents présentés à la direction du livre par le président de l’Union des éditeurs tunisiens en vue d’obtenir des fonds publics.
Y. N.
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