Des représentants des partis Nidaa Tounes, Ennahdha et Union patriotique libre (UPL) ont demandé le report des élections municipales, prévues le 25 mars 2018.
C’est ce qu’a annoncé hier, mardi 12 décembre 2017, Adel Brinsi, membre de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie) à l’agence Tap, ajoutant que cette demande a été faite au terme d’une réunion commune des 3 partis de la coalition gouvernementale.
Adel Brinsi a ajouté que l’Isie avait écrit à la présidence du gouvernement pour lui demander de publier le calendrier électoral sur le journal officiel et à la présidence de la république pour qu’elle publie le décret présidentiel appelant aux élections municipales.
L’Isie poursuit les échanges de points de vue avec les parties concernées et a décidé d’une réunion commune au début de la semaine prochaine afin de présenter les différentes positions concernant ces élections.
Adel Brinsi a précisé aussi que l’Isie est prête à organiser les municipales au rendez vous fixé et ne changera sa position que si une majorité demanderait un report de date.
Morale de l’histoire : on ne sait si les partis sont prêts aux élections, si l’Isie est en mesure de gérer ce rendez-vous important, ou est-ce que tous ne sont pas… à jour ?
De toutes les façons, les Tunisiens, eux, ont la tête ailleurs. Ces élections sont le dernier de ses soucis, qui sont trivialement d’ordre matériel : la dégradation de leur pouvoir d’achat.
H. M.
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