Après moult tergiversations et des rumeurs insistantes sur son départ, Taha Yassine Khénissi reste finalement à l’Espérance sportive de Tunis (EST) jusqu’au 30 juin 2021.
Selon l’entourage du club, le joueur a donné son accord, hier mardi 13 février 2018, au président du club, Hamdi Meddeb, pour une prolongation de 3 ans mais il n’a pas encore signé le contrat. Ce sera fait, dit-on, dans les prochains jours.
On croit savoir aussi que l’international «sang et or» toucherait un salaire annuel d’un peu plus d’un million de dinars tunisiens (MDT), ce qui ferait de lui le plus gros salaire de l’EST.
Le bras de fer est bel et bien fini. Meddeb a accepté les conditions financières du joueur après avoir proposé, il y a deux semaines, une offre inférieure.
Les départs simultanés de Fakhreddine Ben Youssef et Ferjani Sassi ont sans doute pesé en faveur de l’international «sang et or» qui tenait à négocier à la hausse son contrat, sachant qu’il se trouvait en position de force. Grâce d’abord à la toile où il était très présent.
Les réseaux sociaux comme les journaux électroniques l’ont annoncé en Europe, mais surtout au club saoudien Al Hilal pour 4 millions d’euros (l’équivalent de 12 MDT) et malgré les démentis répétés de l’Espérance via son site officiel, une autre rumeur l’a conduit tout droit vers Al Ahly du Caire. Le joueur avait été servi par ces rumeurs qui ont sans doute convaincu le premier responsable du club à conclure rapidement.
Meddeb tenait à garder son buteur et était prêt à faire «un effort» en sa faveur, mais il voulait en même temps revoir à la baisse les gros salaires de certains joueurs. Cette option était à l’origine du départ des deux autres internationaux de l’EST : Fakhreddine Ben Youssef et Ferjani Sassi dont les salaires annuels avoisinaient 1 MDT. Se débarrasser des gros salaires a conduit le club à prêter Ferjani Sassi pour une période de 6 mois au club saoudien Al Nasr, contre 2 millions d’euros (environ 6 MDT) et à céder Fakhreddine Ben Youssef pour 6 mois à l’autre club saoudien, Al Ettifaq.
L’EST a raison de garder Khenissi, mais elle a besoin de se renforcer en attaque comme dans d’autres secteurs du jeu pour défendre ses chances en Ligue des champions, qui la fuit depuis 2011.
H. M.
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