Yassine Brahim reproche vivement aux «deux partis au pouvoir», Nidaa Tounes et Ennahdha, d’«utiliser les moyens de l’Etat à des fins électorales».
Dans un post publié hier, mercredi 14 février 2017, le président du parti Afek Tounes se dit être préoccupé par des «pratiques qui nous rappellent un passé pas très lointain» et relève «l’absence de neutralité de l’administration dans certaines régions ainsi que les pressions orchestrées contre des candidats et leurs familles pour les empêcher de se présenter aux élections municipales», qui auront lieu le 6 mai 2018.
Pour le leader politique, ce rendez est une «station importante sur la voie de la démocratie directe mais ces agissements pourraient entraver le bon fonctionnement des élections municipales du 6 mai 2018».
Il appelle les partis politiques et la société civile à la vigilance face à de telles pratiques qui «menacent la transparence et l’impartialité de ces élections».
Le parti Afek Tounes fait partie d’une «Coalition civile» composée d’organisations de la société civile, des personnalités indépendantes et de 11 partis politiques réunis pour présenter des listes communes et partisanes.
Les listes communes de la Coalition civile concerneront 60 ou 70 municipalités.
H. M.
Yassine Brahim : «Il faut battre Ennahdha aux élections de 2019»
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