La Tunisie serait menacée d’être placée dans une autre liste noire dressée par l’Organisation maritime internationale (Omi).
C’est ce qu’a affirmé Nebil Fekih, conseiller auprès du ministre du Transport chargé des questions sécuritaires, dans une déclaration à Mosaïque FM, aujourd’hui, lundi 19 février 2018, en précisant que la Tunisie a déjà été classée dans une liste grise établie par l’Omi pour non-application de plusieurs mesures de sécurité, aggravation du phénomène de vol et de contrebande dans les ports et du nombre de notifications émises par différents pays étrangers.
M. Fekih a, par ailleurs, indiqué que le ministre du Transport, Radhouane Ayara, a autorisé la mise en place d’une commission commune entre son département et ceux de l’Intérieur, de la Défense nationale et des Finances pour essayer d’éviter à la Tunisie d’être classée dans une autre blacklist, après celles des « paradis fiscaux » et des « pays exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme », établies par l’Union européenne (UE) et le Groupe d’action financière (Gafi) .
Notons que le président de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP), Chawki Gaddes, avait indiqué, la semaine dernière, que la Tunisie est menacée d’être placée dans une liste noire établie par l’UE si la loi de la protection des données personnelles n’est pas approuvée, avant le 25 mai prochain, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
E. B. A.
Neji Jalloul : La Tunisie risque d’être classée dans une 3e liste noire
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