Des mesures sécuritaires supplémentaires ont été décidées, suite à l’agression d’une équipe médicale de l’hôpital régional de Béja, lundi 26 février 2018, à l’aube.
Des proches d’un patient ont agressé des médecins et des infirmiers. L’urgentiste Mohamed Amine Dakhli s’en est sort avec des contusions, des points de suture et une fracture du nez.
Ses collègues ont organisé, le jour même, un rassemblement puis une marche jusqu’au siège du gouvernorat de Béja, où une réunion entre les responsables syndicaux de l’hôpital et des représentants des autorités régionales, a été organisée.
Les différentes parties ont décidé, en accord avec les autorités sécuritaires de la région, de placer une patrouille sécuritaire à l’hôpital, qui travaillera, par roulement, durant toute la semaine et sera renforcée les weekends.
D’autres mesures seront prises pour faire face au phénomène des violences dans les hôpitaux.
Il a notamment été proposé de promulguer une loi spécifique pour protéger les professionnels de la santé lors de l’exercice de leurs fonctions.
Y. N.
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