Dans un communiqué conjoint, publié le 19 novembre 2024, des organisations non gouvernementales (Ong) appellent le gouvernement tunisien à «cesser de criminaliser les mouvements et les manifestations pacifiques», à «mettre fin à toutes les poursuites contre les militants politiques, civils, sociaux et syndicaux», et à «accepter le pluralisme intellectuel et politique».
Lesdites organisations ont cité les cas de plusieurs activistes récemment convoqués par la police judiciaire pour avoir manifesté pacifiquement contre le gouvernement, tels Israr Ben Gouira, Saif Ayadi, Wael Nawar, Maher Kouki, Khaoula Boukrim, Khalil Zeghidi, Nawres Douzi, Asma Moatamri, Rahma Khachnaoui et Mohammad Yassine Jelassi. Ainsi que le militant syndicaliste Jamel Cherif, le président de l’Association des Enfants de la Lune de Médenine, Abdallah Saïd, détenu sur fond de son activité humanitaire et associative en faveur des migrants subsahariens, et quatre agriculteurs de Siliana ayant protesté contre un projet d’exploitation d’une source d’eau minérale qui risque d’aggraver le stress hydrique dont souffre leur région.
Parmi les associations signataires de l’appel, la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH), l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget).
I. B.
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