Selon Zouhaier Makhlouf, la présidente de l’Instance vérité et dignité (IVD), Sihem Bensedrine, a rencontré 10 ambassadeurs établis en Tunisie avant le vote de la prolongation du mandat de l’instance.
Dans une déclaration au journal en langue arabe « Essahafa« , publié aujourd’hui, mercredi 4 avril 2018, l’ancien vice-président de l’IVD, limogé en août 2015, a assuré que le Centre international de la justice transitionnelle (CIJT), qui avait apporté un soutien considérable à l’instance ainsi qu’à sa présidente, a décidé de couper les ponts avec Mme Bensedrine suite aux nombreux dépassements commis par cette dernière.
Zouhaier Makhlouf a, par ailleurs, indiqué que la présidente de l’IVD a rencontré 10 ambassadeurs de pays étrangers établis en Tunisie pour leur demander d’intervenir et de faire pression sur les membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) afin qu’ils votent la prolongation du mandat de l’instance.
Les ambassadeurs ont, cependant, refusé de satisfaire la demande de Mme Bensedrine, qui par la suite, s’est tournée vers les organisations internationales, a-t-il indiqué, ajoutant que la présidente de l’IVD a perdu le soutien de la majorité des partis, y compris le mouvement islamiste Ennahdha, qu’il n’a cependant pas nommé.
E. B. A.
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