Invité à participer à un congrès sur la liberté d’expression à Ouagadougou, le journaliste Zied El-Hani se fait confisquer son passeport par l’armée.
Hier soir, sur Mosaïque FM, notre confrère a affirmé que les putschistes ont décrété un couvre-feu nocturne de 19 h à 6 h et ordonné la fermeture des frontières terrestres et aériennes, jusqu’à nouvel ordre.
Zied El-Hani a ajouté que la garde présidentielle a confisqué les passeports de tous les journalistes étrangers qui se trouvaient à l’hôtel au moment du putsch.
«Des militaires du corps d’élite de l’armée ont quadrillé la capitale Ouagadougou et tiré en l’air pour disperser des manifestants hostiles au coup d’État», a-t-il précisé.
Il est à rappeler que les putschistes ont renversé, jeudi 17 septembre, les autorités de transition du Burkina Faso. Le général Gilbert Diendéré qui bénéficie du soutien de l’armée, a été placé à la tête du Conseil national de la démocratie.
Z. A.
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