La Cinémathèque tunisienne propose, du 12 au 14 juin 2018, à la Cité de la Culture, à Tunis, un cycle de projection sur le thème : «Cinéma de genre : Melville et le film noir».
Tous les films de Jean-Pierre Melville sont devenus des classiques. Son œuvre, au ton grave, où se mêlent l’échec, la solitude et la mort, est devenue l’exemple même d’un genre baptisé, film noir.
Jean-Pierre Melville (1917-1973 à Paris), réalisateur et scénariste français, l’un des précurseurs importants de la Nouvelle Vague, est né sous le nom de Jean-Pierre Grumbach, il a choisi son pseudonyme en hommage à l’écrivain américain Herman Melville, auteur de ‘‘Moby Dick’’.
Son œuvre est divisée par deux époques : durant et l’après guerre, deux thématiques la dominent : la trilogie sur la France de l’Occupation (‘‘Le Silence de la mer’’, ‘‘Léon Morin’’, prêtre et ‘‘L’Armée des ombres’’) et le film policier, dit noir (‘‘Le Doulos’’, ‘‘Le Deuxième Souffle’’, ‘‘Le Samouraï’’, ‘‘Le Cercle rouge’’, ‘‘Un flic’’), thématique proposée aujourd’hui par la Cinémathèque Tunisienne.
Au programme les films suivants ‘‘Le Cercle rouge’’ (1970), avec Alain Delon, André Bourvil, Gian Maria Volonte et Yves Montand, le mardi 12 juin 2018, à 22 heures, à la salle Omar Khlifi et le mercredi 13 juin, 21H30, à la salle Tahar Chériaa; ‘‘Bob le flambeur’’ (1956), avec Roger Duchesne, Isabelle Corey, Daniel Cauchy et Guy Decomble, à la salle Omar Khlifi; et ‘‘Le Doulos’’ (1962), avec Jean-Paul Belmondo, Serge Reggiani, Jean Desailly, Fabienne Dali et Michel Piccoli, le jeudi 14 juin à 21h30 à la salle Tahar Chériaa.
Au programme aussi une ‘‘Rencontre avec Rui Nogueira’’, l’assistant d’Henri Langlois à la Cinémathèque française dans les années 70, et auteur de deux livres sur le cinéaste français : ‘‘Melville on Melville’’ (1972) et ‘‘Le cinéma selon Jean-Pierre Melville’’ (2008). Il participe aussi au film documentaire d’Olivier Bohler ‘‘Sous le nom de Melville’’ (2008), qui sera projeté également à cette occasion.
I. B.
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