Les agents de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) ont annoncé une grève, le mardi 2 août 2018, pour protester contre la détérioration de la situation financière de cette entreprise publique.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, jeudi 12 juillet, le Syndicat de base des cadres de la SNCFT relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a indiqué que la décision de grève a été prise suite à une réunion tenue, hier, en présence du secrétaire général adjoint de la centrale syndicale chargé des institutions publiques, Slaheddine Selmi.
Cet arrêt de travail vise essentiellement à protester contre la détérioration de la situation financière de la SNCFT et de la fermeture de la ligne ferroviaire n°13 entre Sfax et Tozeur, depuis 7 ans.
«Il y a des tentatives pour mettre en péril la société publique. Les autorités compétentes n’essaient même pas de trouver une solution à ce problème», lit-on dans le communiqué.
Reste que ces chers syndicalistes passent à côté de l’essentiel: si la société publique est dans une très mauvaise situation, ce n’est pas de la faute de ses clients, qui sont les premiers à en souffrir, mais de ses employés, toutes catégories confondues: mauvaise gestion, absentéisme, détérioration des équipements, grèves en série, etc.
Un déficit financier ne tombe pas du ciel…
E. B. A.
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