Le député Nidaa Tounes, Moncef Sellami révèle ses talents de cogneur. Quand il veut cogner, il sait bien cogner. Dans sa déclaration à ‘‘Akher Khabar’’, il a mis sa main là où ça fait mal et exigé de Hafedh Caïd Essebsi de clarifier sa situation fiscale.
Par Imed Bahri
La déclaration de M. Sellami, vendredi dernier, 27 juillet 2018, est intéressante à plus d’un titre, malheureusement les gens sont friands que des petites phrases et des choses superficielles, ils n’ont retenu de sa déclaration que la phrase «Hafedh Caïd Essebsi est pire que les Trabelsi», or M. Sallemi a évoqué une question très importante que chaque citoyen et que chaque observateur averti devrait se poser, c’est la situation fiscale du fils du président de la République, Béji Caïd Essebsi.
M. Sellami a sommé Hafedh Caïd Essebsi d’expliquer comment il gagne sa vie, quelles sont ses revenus? D’où proviennent-ils? Le Tunisien est en droit de se demander si Hafedh est entretenu par son père? Par sa mère? Par son épouse? Par sa propre personne? Ou par quelques hommes d’affaires de la place? Ou bien par quelques affairistes qui aiment roder comme des vautours autour des familles au pouvoir?
Si Hafedh se considère comme un homme d’affaires, quelles sont ses affaires? Personne ne lui connait aucune affaire? Il n’est ni dans l’industrie, ni dans le tourisme, ni dans la finance ni dans les technologies de l’information, nulle part!
De ce fait, la question évoquée par M. Sellami à l’endroit du fils de Béji Caïd Essebsi est justifiée, comment gagne-t-il sa vie? Il doit répondre et se justifier afin de laver tout soupçon de conflits d’intérêts.
Tout le monde sait que les enfants et gendres des chefs d’Etats et de gouvernements sont approchés par les milieux des affaires de leurs pays et de l’étranger pour des raisons intéressées; donc qu’il clarifie sa situation.
En plus, Hafedh fait de la politique donc affaires, politique et fils du président, un cocktail détonant où l’opacité et l’absence de transparence ne peuvent que renforcer le doute.
Que Hafedh clarifie sa situation et surtout comme l’a exigé M. Sellami, qu’il clarifie sa situation fiscale. S’il a des affaires, quelles sont ses affaires et s’est-il acquitté de son devoir fiscal?
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