Ph. Asseb.
L’auteur raconte dans ce post Facebok sa mésaventure avec les restaurateurs qui exploitent l’îlot Coucou, au large de Ghar El Melh (Bizerte). Son récit conforte celui du Dr Lotf Slim publié hier par Kapitalis: « Ghar El-Melh: une journée de mer à Coucou Beach ».
Par Neji Ben Aissa *
Je dois une explication à mes jeunes Assebiens (membres de l’Association des sports subaquatiques et de l’environnement de Bizerte, Asseb, Ndlr) : mon départ pour l’îlot Coucou, ce jeudi 9 août 2018, était pour une prospection de l’endroit et négocier éventuellement un prix de groupe pour les jeunes athlètes.
Pour donner l’exemple, j’ai respecté l’horaire. À 9 heures pile, j’étais au port de Gars El Melh. Pour la faire courte, deux petites embarcations pour transporter 70 personnes, après deux allers et retours avec des moteurs rapiécés de partout, qui ont rendu l’âme n’en pouvant plus de la navette, pourtant pas très longue.
C’est très simple, si ce n’était pas par respect et pour ne pas lâcher mon ami et frère Abdou, je serais rentré à Bizerte.
Pour le reste, je vais faire vite : départ du port à midi, à l’arrivée aucun accueil, aucun guide pour te conduire à ta cabane, le repas, l’entrée comme le plat de résistance, il vaut mieux ne pas en parler. Je n’aime pas beaucoup parler bouffe. Le poisson c’est celui de l’élevage. Chez nous, le kilo ne dépasse pas les 11 dinars. Le dessert : deux petites assiettes à s’entre-tuer entre 7 personnes, fades et sans saveurs. Une petite précision quand même : les légumes et les fruits sont de saison. Il n’y a rien d’exotique ou d’importé.
Rajoutez à cela le temps, la mer agitée, sale et pas vraiment belle. J’ai, toutefois, piqué une tête avec Samar, une heureuse rencontre.
Franchement, pour le prix, pour le service, pour l’accueil, pour l’environnement général… c’était tout simplement de l’arnaque. Eh oui, l’agent de voyage a menti. Rien de tout ce qu’il avait proposé n’avait été réalisé. Ceci ne peut nullement aider le tourisme interne, ni développer le tourisme d’une façon générale.
Mon statut n’a aucune arrière-pensée. Je veux juste dénoncer ces faux agents du tourisme, ces voleurs qui ont terni ce beau secteur qui faisait vivre beaucoup d’honnêtes gens; mais ces énergumènes venus de nulle part risquent de le réduire à zéro. Sans rancune…
* Membre de l’Association des sports subaquatiques et de l’environnement de Bizerte (Asseb).
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