Mondher Belhaj Ali a sévèrement critiqué le gouvernement Essid, le considérant comme étant « le problème » en Tunisie.
Le député Nidaa Tounes a estimé que la récente démission du ministre Lazhar Akremi est une « sonnette d’alarme qui reflète l’insatisfaction des citoyens et le mécontentement des dirigeants Nidaaistes, face à la conjoncture générale que vit la Tunisie« .
« Il vaut mieux prendre position avant qu’il ne soit trop tard. L’évaluation de toute la période, depuis que le gouvernement Essid a été installé il y a plus de 7 mois, révèle de sérieux problèmes et montre de mauvais indices politiques et économiques », a souligné, Mondher Belhaj Ali, dirigeant à Nidaa Tounes et membre de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), aujourd’hui, sur les ondes d’Express FM.
« Aujourd’hui, a-t-il ajouté, tous les indicateurs financiers et économiques en Tunisie sont au-dessous du seuil minimal. Dans le secteur touristique, près de 400.000 employés seront bientôt licenciés. Le nombre des sans emploi dépassera, à Dieu ne plaise, la barre fatidique d’un million de chômeurs. Les années 2016 et 2017 seront marquées par une forte pression sur l’endettement ».
« Les majorations salariales consenties ne sont pas suivies d’une croissance de la productivité. Des solutions et des formules économiques et sociales devraient être élaborées pour remédier à cette défaillance », a-t-il soutenu.
« Les gouvernements, a encore déclaré Mondher Belhaj Ali, sont faits pour apporter des solutions aux problèmes et éliminer les entraves et les difficultés que connait un pays. Seulement, nous voilà devant une situation où l’actuel gouvernement constitue, en soi-même, un problème. »
H. A.
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