Les bouchers tunisiens s’inquiètent de l’état du cheptel dans le pays, qui est en train de disparaître à cause de l’exportation en contrebande par camions entiers et de l’abattage illégal. La filière viande est, selon eux, en danger.
La Chambre syndicale nationale des bouchers, relevant de la Fédération nationale des métiers a tenu une conférence de presse, le jeudi 20 décembre 2018, au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, en présence d’Ahmed Amiri, président de la Chambre syndicale nationale des bouchers, Bechir Zaouia, président de la Fédération nationale des métiers et plusieurs représentants des chambres syndicales régionales des bouchers.
Cette conférence de presse est un appel de détresse des bouchers à cause de nombreux problèmes, qui ont conduit nombre d’entre eux à la faillite, et qui menace la survie du secteur à cause de la contrebande, du marché parallèle, des lobbys qui interviennent à tous les niveaux de la chaîne viande, ont déclaré les professionnels présents.
Les représentants des professionnels ont mis l’accent sur les difficultés et les problèmes qu’affronte la profession et sur la gravité de situation dans la filière viande. Ils ont insisté également sur l’augmentation vertigineuse des prix de la viande rouge et expliqué les causes de cette envolée des prix due principalement à la main mise de la contrebande, sur les circuits de production et de distribution.
Malgré les correspondances, les propositions et les cris d’alarme de la chambre syndicale, il n’y a pas de réponse ni de réaction de la part des autorités ce qui s’est traduit par une aggravation de la situation, ont affirmé les représentants de la chambre syndicale, ajoutant que le cheptel est en train de disparaître à cause de l’exportation en contrebande par camions entiers et de l’abattage illégal.
Les grands perdants dans cette situation critique sont les professionnels et le consommateur ont souligné les représentants de la chambre syndicale nationale des bouchers.
Source : communiqué.
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