L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), s’est exprimée, ce samedi 2 juillet 2022, sur le projet de la nouvelle constitution et a annoncé sa position quant au référendum du 25 juillet.
La centrale syndicale a indiqué que projet de la nouvelle constitution publié dans le Jort le 30 juin 2022, maintient la plupart des chapitres relatifs aux libertés et aux droits, soulignant toutefois l’absence de certains droits économiques et sociaux, ainsi que le manque de garanties «pouvant menacer les libertés et droits dans la pratique ou ouvrir la voie à l’interprétation et donc à la possibilité de les violer».
La même source a indiqué, dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de sa commission administrative, que le projet présente une grande accumulation des pouvoirs accordés au Président de la République, l’absence de plafonds pour les dates électorales, une restriction sur les organes constitutionnels et autres structures étatiques, ainsi que des éléments ambigus pouvant menacer la démocratie.
Tout en rappelant sa position en faveur de «l’opportunité historique offerte par le 25 juillet», l’UGTT rappelle aussi ses réserves et son appel à «un vrai dialogue impliquant un large spectre civil et politique afin de faire du 25 Juillet une véritable voie de réforme et non de destruction pour permettre au pays de sortir de la crise et continuer à construire en valorisant et en développant les acquis».
Enfin, la centrale syndicale annonce avoir décidé de «laisser le libre choix de vote aux structures syndicales, à ses adhérents et à tous les travailleurs».
Y. N.
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