Le juriste, auteur de nombreuses tribunes dans Kapitalis, estime que les élections législatives et présidentielles de 2019 en Tunisie seront marquées par un fort mouvement de rejet de la classe politique actuelle.
Dans un post Facebook publié hier, jeudi 3 janvier 2019, il prédit ce qu’il appelle une «vague dégagiste» qui balayera, par les urnes, beaucoup de politicards, de syndicalistes et d’affairistes, «qui font les beaux depuis 2011».
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«Celles et ceux qui croient que l’on peut aborder l’avenir – en l’occurrence les prochaines échéances électorales – avec ceux-là mêmes qui ont «massacré» la Tunisie depuis 2015 se trompent.
Cette classe politique a perdu toute sa crédibilité. Elle est rejetée par le peuple, complètement rejetée. Il y a un profond rejet des politiques, des syndicalistes et des affairistes. Comme eux, ils n’écoutent pas le peuple et l’infantilisent et bien le peuple ne les écoute plus. Ils l’ont méprisé en le desservant et bien, aujourd’hui, il les méprise.
Les gens ou bien n’iront pas voter ou bien iront pour les sanctionner en les dégageant. Ça sera une vengeance électorale. Un vote sanction…
Celles et ceux qui n’ont pas encore compris cela vivent dans une bulle; ils sont loin, très loin de la réalité et croient que la Tunisie des politicards, des syndicalistes et des affairistes, qui font les beaux depuis 2011, va continuer. Ceux-là seront décimés. Une lame de fond dégagiste lors des prochaines élections s’en chargera.»
Ce statut fait écho à un autre écrit au mois de décembre dernier, et où l’auteur écrit: «Béji Caïd Essebsi, Rached Ghannouchi, Hamma Hammami, Moncef Marzouki, Noureddine Taboubi, Slim Riahi, Nebil Karoui, Hafedh Caïd Essebsi, Raouf Khammassi, Lassaad Yaacoubi doivent disparaître de la vie publique et ne plus avoir AUCUNE influence, aussi infime soit-elle. Il doit y avoir une vague dégagiste pour les faire disparaître à jamais.
Aussitôt ils disparaîtront, aussitôt leurs larbins et sbires disparaîtront.
Ils n’ont apporté que le malheur à ce pays. Ils sont médiocres. Ils sont dépassés. Ils sont périmés. Ils font partie du passé. Ils doivent disparaître.»
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