Après un silence de plusieurs semaines, Slim Riahi, secrétaire général de Nidaa Tounes, s’est enfin rappelé au souvenir des Tunisiens pour appeler à changer le système électoral et certaines lois qui régissent le travail parlementaire.
En fuite à l’étranger et faisant l’objet d’un mandat d’amener suite à une plainte du Club africain (CA), l’homme d’affaires a indiqué, dans un post Facebook, publié aujourd’hui, mercredi 9 janvier 2018, que Nidaa, l’Union patriotique libre, Afek Tounes ont obtenu, lors des élections législatives de 2014, près de 120 sièges au parlement. Or, ces partis ont éclaté au bout de quelques années et certains de ses dirigeants ont créé leurs propres partis.
«Le tourisme parlementaire a prospéré et les députés ont trahi leur électeurs. C’est même devenu un sport national», a-t-il écrit, comme s’il était lui-même irréprochable dans ce domaine. Et d’ajouter : «Ils seront vite oubliés par le peuple lors des prochaines élections. Seulement, comment peut-on être sûr que la même chose ne se répétera pas avec d’autres partis et d’autres élus?».
M. Riahi a, par ailleurs, indiqué qu’il serait nécessaire de changer le système électoral et certaines lois régissant le travail du parlement pour permettre au parti vainqueur des législatives de gouverner et de sauver ce qui peut l’être dans le pays.
Selon le secrétaire général de Nidaa Tounes, si on ne met pas en oeuvre ces réformes, les prochaines élections seraient un coup fatal à la démocratie tunisienne et aggraveraient la situation socio-économique en Tunisie.
Pour le reste, et tout en remerciant M. Riahi pour ses judicieux conseils, on se permet de lui poser la question que se posent tous les Tunisiens : quand est-ce qu’il compte rentrer en Tunisie ?
E. B. A.
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