Colère des parents d’élèves face à cette crise.
Abdelaziz Chouk, coordinateur national de l’Association des voix des parents d’élèves en colère, a indiqué que plus de 50% des enseignants sont contre les décisions de la Fédération générale des enseignants du secondaire.
«Je connais des enseignants qui sont vraiment déçus des décisions prises par leur Fédération. Je connais aussi d’autres enseignants qui veulent inscrire leurs enfants, l’année prochaine, dans des écoles privées à cause de cette crise. Les demandes d’augmentation des salaires ne sont pas les vraies raisons de ce bras-de-fer avec le ministère de l’Education. Et malheureusement, on sacrifie toute une génération à cause de faux problème», a indiqué M. Chouk, dans une déclaration à Express FM, aujourd’hui, mardi 22 janvier 2019.
Le coordinateur national de cette association de parents d’élèves a, par ailleurs, appelé les présidences de la république, du gouvernement et de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à intervenir dans cette crise pour permettre aux élèves de reprendre les bancs de l’école, et ce afin d’éviter une année blanche.
«Plusieurs parents ont déposé, la semaine dernière, des plaintes contre la Fédération. Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail doit lui aussi intervenir dans ce problème comme il l’avait fait l’année dernière», a-t-il déclaré, lorsque ces mêmes enseignants avaient refusé de livrer les notes des élèves à l’administration.
Selon M. Chouk, la Tunisie compte plus de 4 millions de parents d’élèves. Beaucoup d’entre eux manifesteront, jeudi 24 janvier, partout dans le pays, pour exprimer leur inquiétude face à la grave tournure prise par la crise du secteur de l’éducation.
E. B. A.
Malgré la colère des élèves et des parents, les enseignants durcissent leur mouvement
Crise à l’éducation : Manifestation des parents d’élèves le 24 janvier
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