Avec le démarrage de la phase des poules, la Coupe de la Confédération entre dans le vif du sujet. Et d’entrée, de superbes affiches avec notamment le sommet «africain», aujourd’hui, dimanche 3 février 2019, à partir de 17 h, à Sousse, entre l’Etoile sportive du Sahel (ESS) et le Club sportif sfaxien (CSS), remake de leur finale 2008.
Par Hassen Mzoughi
Le Club sfaxien, recordman de la version actuelle inaugurée en 2004, compte 1 Coupe de la CAF et 3 titres de la Confédération alors que l’Etoile compte deux Coupes de la CAF, et deux autres de la Confédération. Un record à eux deux!
Une Etoile stabilisée et en progression
Ces mastodontes ont disputé, le 22 novembre 2008, une finale très serrée de cette compétition. Le Club sfaxien a remporté, cette année là, pour la 3e fois de son histoire, et pour la deuxième année consécutive, la coupe de la CAF face à l’Etoile, après un 0-0 à l’aller à Sfax et un 2-2 en match retour à Sousse.
Les deux formations sont en grande forme. Stabilisée et en progression, L’Etoile vient d’aligner trois gros succès en déplacement : 2 victoires convaincantes en championnat de Tunisie devant le Stade tunisien (4-1) et le Club africain (1-0) et un succès retentissant (2-0) à Rabat devant le Raja Casablanca, le 26 janvier dernier, en quart de finale de la coupe arabe des clubs champions. Preuve de la confiance revenue au sein du groupe. La crise du jeu a disparu avec l’arrivée d’une brochette de joueurs talentueux à l’instar de l’excellent milieu défensif Malek Bayou ou du roc Saddam Ben Aziza à l’axe central, sans oublier la «renaissance» d’Iheb Msakni, la confirmation de Zied Boughattas et le précieux Wajdi Kechrida sur le couloir droit…
Un Club sfaxien en plein renouveau
Il manquera, face au CSS, Ammar Jemal suspendu et l’attaquant Amine Chermiti qui se rend, aujourd’hui, en Arabie saoudite pour signer un contrat de prêt avec Al-Faiha. Il y rejoindra son ex-coéquipier Rami Bedoui.
Au CSS, la confiance règne avec un parcours de 13 matches sans défaite en championnat (avec le Club athlétique bizertin) mais aussi la montée d’une nouvelle génération comme le fer de lance Firas Chaouat, le duo de l’axe Nassim Henid et Hani Amamou, la découverte Nour Zaman Zammouri, ou encore le gardien Aymen Dahman, les marathoniens de l’entrejeu Hamza Jelassi, Jassem Hamdouni ou Walid Karoui.
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