Ghalia Ali, une Franco-tunisienne, partie il y a cinq ans faire le jihad en Syrie aux côtés des combattants de l’Etat islamique (Daech), a affirmé qu’elle ne regrette pas son choix.
Partie en Syrie en 2014 après avoir été conquise par des vidéos de propagande publiées sur les réseaux sociaux, Ghalia Ali, rencontrée par une équipe de journalistes de l’agence Reuters lors de l’évacuation de civils la ville de Baghouz, dit ne pas regretter d’avoir porté le voile intégral et qu’elle souhaite ne pas retourner ni en Tunisie ni en France. Selon elle, la vie dans ces deux pays est devenue impossible.
La jeune femme, mariée à un combattant syrien et mère de deux enfants, âgés respectivement de 3 ans et de 18 mois, a également indiqué que son frère, militaire dans l’armée française, l’a reniée après qu’elle ait rejoint Daech. Sa mère, elle aussi en Syrie, a été évacuée de Baghouz avant elle.
Ghalia explique qu’après la révolution de janvier 2011, elle avait commencé à porter le voile intégral et a même eu des difficultés pour poursuivre ses études à l’Institut français de Tunis (IFT) ainsi que dans une université à Toulouse car la dissimulation du visage est interdite dans les espaces publics, en Tunisie et en France.
E. B. A.
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