La sortie de la Tunisie de la liste européenne des pays non-coopératifs en matière fiscale, annoncée hier, mardi 12 mars 2019, par l’Union européenne, est une bonne nouvelle pour les relations de notre pays avec son principal partenaire économique. Mais la médaille a son revers.
Et c’est ce revers que l’expert économiste Moez Joudi souligne dans ce post sur sa page Facebook que nous reproduisons ci-dessous.
«La sortie de la Tunisie de la liste européenne des pays non-coopératifs en matière fiscale (par contre la Tunisie figure encore dans la blacklist sur le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent qui est plus grave pour notre pays), s’est faite à un prix très cher et suite à des concessions assez lourdes en conséquence pour notre pays. La Tunisie a été contrainte de supprimer les avantages et les incitations fiscales donnés aux entreprises exportatrices, les opérations d’export et les efforts consentis par nos PME ne seront plus appuyés par l’Etat, ce qui n’aura pas tendance à booster nos exportations et à atténuer le déficit commercial abyssal. Le Maroc, par exemple, ne s’est pas soumis aussi facilement au diktat et aux injonctions européens, leurs gouvernants sont mieux regardants en termes de souveraineté et de sauvegarde des intérêts suprêmes de leur pays!»
Fiscalité des entreprises : La Tunisie retirée de liste noire de l’UE
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