Celamin Holdings bataillait depuis 2015 avec son partenaire de coentreprise Tunisian Mining Services (TMS) auquel ses intérêts dans le projet de phosphate Chaketma avaient été transférés «frauduleusement». Il va finalement pouvoir reprendre sa participation de 51% dans ce projet.
En novembre 2017, un arbitre unique, nommé par la Cour internationale d’arbitrage s’était déjà prononcé en faveur de Celamin, ordonnant à TMS, de restituer la participation de la société dans le projet Chaketma et de verser plus de 4 millions de dollars en dédommagement. Face au non-respect de la décision par son partenaire, Celamin a dû saisir la justice tunisienne, qui a finalement donné raison, la semaine dernière à la compagnie australienne.
Pour la compagnie, cette ordonnance de la cour d’appel est «un développement très satisfaisant» dans ce qui a été un long conflit. Cela va renforcer le statut de la Tunisie en tant que destination viable pour les investissements étrangers dans le secteur des ressources minérales.
Le permis de Chaketma pourrait potentiellement constituer un actif de développement de phosphate à grande échelle. Il comprend six prospects couvrant environ 56 km² et hébergeant une ressource inférée totale de 130 millions de tonnes, titrant 20,5% d’oxyde de phosphate.
Une fois ses intérêts repris, Celamin prévoit d’avancer dans les discussions pour le financement et lancer une étude de faisabilité afin de déterminer la viabilité de la production de phosphate naturel ou d’engrais chimique.
I. B. (avec communiqué).
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