La chambre de mise en accusation de la Cour d’appel de Tunis a émis aujourd’hui, mercredi 17 avril 2019, un mandat de dépôt à l’encontre de l’homme d’affaires, Slim Riahi, pour suspicion de blanchiment d’argent.
L’affaire, ui remonte à 2012, a été renvoyée devant la chambre criminelle compétente en matière de corruption financière auprès du tribunal de 1ère instance de Tunis, précise le porte-parole du Pôle judiciaire financier, Sofiène Selliti, dans une déclaration à Mosaïque FM.
Slim Riahi, à l’étranger depuis janvier 2019, est dit en fuite, parce qu’il n’a pas répondu à plusieurs convocations du tribunal militaire, et il est poursuivi dans dans plusieurs affaires de corruption, dont celle intentée contre lui, en novembre 2018, par le Club africain (CA), qui l’accuse de détournement de fonds lorsqu’il était président de ce club.
Ce que nie son avocat Me Taieb Besadok, qui affirme que son client est «occupé par des affaires personnelles à l’étranger».
Interrogé par Kapitalis, Me Bessadok estime que cette décision judiciaire est tirée par les cheveux, selon ses termes, car le prévenu n’a pas été entendu et, comme il est à l’étranger, il aurait été plus juste d’émettre un mandat d’amener. Il affirme que, contrairement à ce qui a été écrit par plusieurs médias, il y a une affaire mais sans aucun plaignant, ni Libyens ni autres,
Y. N.
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